Le travail de Sylvia Schildge est une errance dont l’artiste trace le parcours.
Ses images photographiques s’emparent des ombres, osent leurs portraits, témoignent de nos peurs. Il y a du mystère dans les portraits, des fantômes hantent la forêt la nuit.
Le jour vient avec sa lumière et sa douceur, comme une promesse, comme un désir d’avenir, comme un sourire.
Ses dessins sont presque une note en bas de page, l’endroit où l’artiste s’autorise à dire, où la parole se nomme enfin.
La photographe jusque-là en quête de sa vérité, tel un nouveau-né découvre le monde, accueille, cette fois ci, le défi de l’inconnu.
«Là où il y a danger, croit aussi ce qui sauve » écrivait Hölderlin.